Le doudou de Fédérico

Il était une fois, un enfant qui s’appelait Fédérico.
Fédérico, comme tous les enfants de son age, il avait un doudou, le doudou de Fédérico était un lapin.
Des fois on lui demandait :
-Comment s’appelle ton doudou, Fédérico ?
Et Fédérico répondait :
-Je ne sais pas…il ne m’a jamais dit son prénom…
Alors, les gens, surtout quand c’était des adultes qui lui posaient la question, rigolaient.
Fédérico avait fini par en avoir assez que tout le monde se moque de sa repose et décida d’avoir une sérieuse conversation avec son lapin.
Il prépara le thé, disposa deux tasses sur la petite table de sa chambre et assit son doudou face à lui, et lui dit :
-Cela ne peut plus durer ! Il faut que tu me disses ton prénom ! Comment t’appelles tu lapin ?
-…
Rien, le lapin ne répondait pas.
-S’il te plait, comment t’appelles tu ?
-…
Rien, le lapin restait muet.
Finalement, Fédérico en colère en faute d’une réponse, cria :
-JE NE T’AIME PLUS, POURVU QU’UN RENARD ARRIVE ET QU’IL TE MANGE !
Il se leva de sa chaise, et partit jouer avec ses petites voitures.
Tout a coup, il sentit que quelqu’un lui touchait l’épaule, quand il se retourna… un énorme renard était face a lui !
Le renard lui dit :
- Bonjour Fédérico, je passait par la et sans faire exprès j’ai entendu que tu disait a ce lapin que pourvu que je vienne le manger… donc, si tu veut je peux le manger tout de suite.
Fédérico étira un peu le bras jusqu’atteindre son doudou et une foi qu’il l’eut saisit il le serra fort dans ces bras. A sa grande surprise, il entendit une petite voix qui lui parlait à l’oreille :
- Désole Fédérico de ne pas l’avoir dit avant, mon prénom est Pompo… C’était bien le lapin qui lui parlait !
Alors Fédérico le serra encore plus fort dans ces bras, pris du courage, se mit debout, et dit :
-Ce ne va pas pouvoir être possible Monsieur Renard, Ce lapin s’appelle Pompo et c’est mon meilleur copain, vous n’allez pas pouvoir le manger.
Le renard haussa les épaules un peut déçu, fit demi tour et s’en alla.
Depuis ce jour, Fédérico ne s’est plus jamais fâché avec Pompo, même les jours ou en ouvrant son cartable il réalisait que Pompo avait préféré rester dormir a la maison au lieu d’aller avec lui a la maternelle.