vendredi 19 septembre 2008

Malena la rivière

Il était une fois, comme il y a eu beaucoup de fois, une petite fille qui habitait dans une modeste demeure, aux alentours d’un petit village quelque part. Malena, était la cadette des trois enfants. Ses deux frères, Pablo et Martin travaillaient à la ferme avec leur père, pendant que Malena aidait sa maman à la maison, pour faire les courses au marché, et surtout pour aller chercher l’eau chaque matin au puit qui se trouvait à un peu plus d’un kilomètre de la maison.

C’était bien un puits, mais presque sec, comme tous ceux de la région, qui souffrait depuis longtemps d’une sècheresse épouvantable.
L’eau que Malena trouvait dans le puit était obscure, et parfois épaisse, comme de la boue, mais c’était quand même mieux que de ne rien boire pour la famille.

Un jour au petit matin, la maman de Malena ne sortit pas du lit, n’alla pas réveiller Malena, ne prépara pas le petit-déjeuner pour les hommes de la maison, n’ouvra pas les fenêtres, et ne chanta pas joyeusement pendant qu’elle faisait le ménage, comme a son habitude.
Le papa de Malena lui dit alors que sa maman était malade à cause de l’eau sale qu’ils buvaient, et lui demanda d’aller chercher de l’eau claire et limpide pour sa mère.
Malena sortit de la maison en direction du puits avec son seau, et se mit à courir, tout en sachant qu’elle n’arriverait jamais à trouver que de l’eau croupie là-dedans.

En pleurant et très préoccupée par sa mère, elle fit descendre le seau dans le puit et ses larmes tombaient jusqu’au fond. A ce moment-là, elle entendit une voix qui lui demandait :
– « Pourquoi pleures-tu comme ça, ma belle ? »
Alors elle s’inclina pour voir d’où sortait cette voix et avec une grande surprise elle vu un énorme poisson plein de couleurs qui lui parlait depuis le fond du puits.

– « Ma mère est très malade et elle a besoin d’eau claire et pure pour guérir » dit elle en se frottant les yeux comme pour être sûre de ce qu’elle voyait
– Fait monter ton seau, ma belle, et ramène vite l’eau à ta maman.
Malena l’écouta, et pour la première fois dans sa vie elle vit de l’eau claire, pure et transparente comme le cristal.

– Je m’appelle Jose, dit alors le poisson pendant que Malena essaya de comprendre ce qui s’est passé ; la prochaine fois que tu auras besoin d’eau viens me voir en disant « Jose mon ami, je viens te voir avec mon seau, pour avoir un peu d’eau », comme ça je saurais que c’est toi et je viendrais te voir.
Elle le remercia et rentra chez elle ; sa mère guérit comme par magie et à partir de ce jour la dans la maison, il y eut toujours de l’eau claire et fraîche. Chaque jour, les parents de Malena la félicitaient pour ce magnifique cadeau.

Mais ses frères n’arrivaient pas à croire que Malena trouva cette eau dans le même puit d’où ils ne sortaient eux que de la boue… Un jour, ils décidèrent de la suivre quand elle partit chercher l’eau.

Malena arriva au puit et comme son ami lui avait appris, elle l’appela en disant « Jose mon ami, je viens te voir avec mon seau, pour avoir un peu d’eau »
Les garçons n’en crurent pas leurs yeux lorsqu’ils virent l’énorme poisson sortir sa tête pour saluer sa sœur qui lui donnait le seau, et moins encore quand le poisson ressortit avec le seau plein de l’eau pure que Malena ramenait chaque jour à la maison.

Ils pensèrent que leur sœur avait apris cette sorte de sortilege d’une sorcière, et aussi que ce poisson si gros, si beau devait être sûrement bon à manger. Leurs parents seraient enfin fiers d’eux s’ils le ramenaient. En plus Malena n’aurait plus de poisson pour ensorceler !
Grâce aux garçons, toute la famille allait faire un repas de roi !

Un jour, Jose dit à Malena qu’il sentait que sa vie était en danger, et qu’il aurait sans doute besoin de son aide.
– Si tu vois sur ton mouchoir blanc une goutte de sang viens me voir, si tu en vois deux, viens vite, et si elles sont trois cours de toutes tes forces pour venir m’aider.

La petite rentra chez elle fort préoccupée par ce que Jose venait de lui dire, et continua son travail à la maison ; plus tard dans l’après-midi, elle alla au marché avec sa maman.
Juste devant elle une petit fille tomba et se mit a pleurer; alors Malena sortit son mouchoir pour essuyer ses larmes et y vit trois gouttes de sang, mais convaincue que la petite avait dû se blesser en tombant elle le remit dans sa poche et continua son chemin.

Devant la table du poissonnier, elle se souvint de ce que son ami lui avait dit ce matin et sortit le mouchoir de sa poche, il était devenu presque entièrement rouge, il n’avait qu’un petit coin blanc !

Alors, affolée, elle courut jusqu’au puit et une fois arrivée, elle appela son ami de toutes ses forces.
Seul le silence répondit.

Elle pensa à aller chercher son seau pour prendre de l’eau comme toujours, mais en arrivant à la maison, elle vit sa mère en train de laver un énorme poisson.
-« Malena! Regarde le magnifique poisson que tes frères nous ont amenés ».

Malena s’assit sur les marches de la maison et pleura en pensant à son ami.
Elle pleura et pleura, elle pleura pendant des heures, pendant des jours, des semaines, même des mois. Elle pleura jusqu’à devenir une rivière. Une rivière d’eau claire et pure, et transparente comme le cristal, telle l’eau que Jose lui donnait chaque jour. Une rivière magic ou Jose vivait toujour, et qui arrosa la terre sèche en la transformant en prairie verte et en forêts denses.

Une rivière qui court toujours quelque part, peuplée de poissons sympathiques de toutes les couleurs, Malena la rivière.

Berengere la riviere

Había una vez, como ha habido muchas veces, una niñita que vivía con su familia en una modesta casa, en las afueras de un modesto pueblecito en algún lugar de Francia.
Berengere, era la mas pequeña de tres hermanos. Sus dos hermanos mayores, Marc y Antoine trabajaban en el campo con su padre, mientras Berengere ayudaba a su madre con las tareas del hogar, con las compras en la feria, y sobre todo buscando agua cada mañana en el pozo que quedaba a poco mas de un kilómetro de su casa.
Era un pozo casi seco, como todos los de la región, que sufría desde hacia muchisimos años de una sequía espantosa.
El agua que sacaba Berengere del pozo era oscura y hasta espesa, casi barro, pero era mejor que nada para calmar la sed de la familia.
Un día la mama de Berengere no se levanto por la mañana, no fue a despertar a Berengere, no preparo el desayuno para los hombres de la casa, no abrió las ventanas, si se la escucho canturrear alegre mientras limpiaba. El papa de Berengere le dijo entonces que su madre estaba enferma, que el agua sucia que tomaban la estaba enfermando cada vez mas y que fuera a buscar agua, e hiciera un esfuerzo por encontrar agua limpia.
Berengere salio de su casa con el balde y corrió hasta el pozo, aunque sabia que no podría sacar de allí nada mejor que un poco de agua turbia.
Llorando muy preocupada por su madre, hizo descender el balde hasta el fondo del pozo. Sus lágrimas cayeron y sonaron al caer en el fondo casi seco, cuando Berengere escucho una voz que le preguntaba -Por que lloras niña?
La niña se inclino para ver de donde salia esa extraña voz, y no fue poca su sorpresa cuando vio un pez enorme y lleno de colores que le hablaba desde dentro.
- mi madre esta muy enferma y necesita agua fresca y cristalina para recuperarse- balbuceo entonces mientras se restregaba los ojos como para estar segura de que lo que veía era cierto
- levanta el balde niña y llevaselo a tu madre.
Berengere subió el balde que extrañamente esta lleno de agua cristalina, pura y fresca, como ella no recordaba haber visto en toda su vida!!
- mi nombre es Remi - dijo el pez mientras la niña no salia de su asombro - cuando necesites agua solo tienes que llamarme diciendo: "remi mon ami, je viens te voir avec mon seau, pour avoir un peut d'eau"
Agradecida y aun algo confundida Brengere volvió a su casa;su madre se recupero casi magicamente, y desde ese día en la casa bebieron solo agua clara y fresca que Berengere traía cada mañana del pozo.
Los hermanos de Berengere no podían creer lo que estaba pasando, no entendían como hacia Brengere para traer esa agua del pozo al que ellos mimos iban a calmar su sed durante el día y del que no sacaban jamas mas que unas gotas de agua marrón... así que decidieron seguirla una mañana para mientras iba a buscar el agua.
Brengere llego al pozo y como su amigo le había enseñado lo llamo desde el borde el pozo:
"remi mon ami, je viens te voir avec mon seau, pour avoir un peut d'eau"
Los muchachos no podían creer lo que veían, cuando el enore pez asomo su cabeza para saludar a Brengere que le entregaba el balde, y menos aun cuando lo vieron volver con el balde lleno del agua que Berengere llevaba cada mañana!
Decidieron entonces que debía tratarse de una bruja o un hechicero y que debían deshacerse de el.
Entonces Remi le dijo a Brengere que sentía que su vida corría peligro, que probablemente necesitaria su ayuda: - si ves en tu blanco pañuelo una gota de sangre sera la señal de que te necesito, si ves dos gotas date prisa, si son tres corre con todas tus fuerzas y ven a ayudarme.
La niña volvió a su casa preocupada por su amigo y continuo con sus tareas, limpio las ventanas,sacudió las mantas de las camas y por la tarde fue con su madre al mercado a hacer las compras. Mientras estaban en la feria una carreta paso a su lado levantando mucho polvo y entonces la niña saco su pañuelo para limpiarse la cara, al guardar el pañuelo vio en el tres pequeñas gotitas de sangre y pensó que se había lastimado al limpiarse.
Frente al puesto del pescadero de pronto se acordó de su amigo y desesperada volvió a sacar su pañuelo que ya no era blanco sino rojo!
Corrió y corrió con todas sus fuerzas hasta el borde del pozo donde en vano grito el nombre de su amigo sin que este apareciera. Entonces decidió buscar el balde para llamar a su amigo como lo hacia siempre para buscar agua, pero cuando llego a su casa encontró a su madre en la cocina preparando el pescado que sus hermanos habían traído para la cena.
Berengere se sentó en la silla junto a la puerta de su casa con la vista perdida en dirección al pozo y lloro. Lloro y lloro. Lloro durante horas, durante días, semanas, meses, lloro tanto que se transformo en un río, un río de agua cristalina, pura y fresca como la que Remi le traía cada día. Un río que se lleno de peces, y que regó los campos resecos de la región y los convirtió en hermosos prados verdes y bosques.
Un río que totovía corre por algún lugar de Francia; Berengere la riviere.

samedi 13 septembre 2008

Oscar Wilde

«Quand les critiques ne sont pas d´accord entre eux, l´artiste est en accord avec lui-même»

vendredi 12 septembre 2008

Soyez heureux de vivre: cela vous donne une chance d´aimer et de travailler, de vous amuser et de regarder les étoiles

mercredi 10 septembre 2008

l'artiste est un sismographe qui enregistre les tremblements de l'âme...

(el artiste es un sismografo que registra los temblores del alma)

mardi 9 septembre 2008

«Le désir est la moitié de la vie. L´indifférence est la moitié de la mort»

mercredi 3 septembre 2008

Le talent a-t-il donc besoin de passions ?
Oui, il a besoin de beaucoup de passions réprimées.
Joseph Joubert